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Bientôt de nouvelles élections ? “Ce que dont nous avons besoin, c’est d’un retour aux urnes”, a clamé Marine Le Pen lors de son discours de rentrée, dimanche 14 septembre à Bordeaux. “L’alternance nationale viendra. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain”, a-t-elle lancé, dénonçant un pouvoir “sans souffle, sans vision (…) sans plus aucune assise populaire”.
LR pose ses limites pour participer au gouvernement. Le président des Républicains et ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a posé les “limites” de sa formation pour participer au gouvernement de Sébastien Lecornu, y incluant la lutte contre l’immigration et “l’assistanat” ainsi que le refus de la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines réclamée par la gauche. “Je pose deux limites pour que les conditions soient remplies pour que nous participions au gouvernement : la première, c’est l’intérêt supérieur de la nation, de la France, et l’autre, ce sont nos convictions”, a-t-il déclaré lors d’un rassemblement militant à Drusenheim (Bas-Rhin).
Le RN doit préciser sa stratégie. Les dirigeants du Rassemblement national vont devoir, après l’arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon, expliciter leur stratégie entre dégagisme et retour éventuel à la table des discussions, pour continuer à peser dans le jeu politique. La dissolution, qui n’était avant l’été qu’une “possibilité” pour Marine Le Pen, est désormais devenue une injonction adressée à Emmanuel Macron. “Ce n’est pas une option, mais une obligation”, estime la finaliste des deux dernières élections présidentielles.
La très impopulaire nomination de Sébastien Lecornu. Les Français ont majoritairement une opinion défavorable du nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, selon deux sondages publiés dimanche, même si les chiffres varient sensiblement entre l’institut Ifop pour le JDD et Ipsos/BVA pour La Tribune Dimanche. Avec seulement 16% d’opinions favorables selon le baromètre mensuel Ipsos/BVA (contre 40% d’opinions défavorables), le chef du gouvernement fait moins bien que son prédécesseur, François Bayrou (20%), lors de sa nomination.