Le patron des députés macronistes ne cache pas ses ambitions présidentielles et envisage de porter ce débat sur la GPA éthique lors de la prochaine élection.
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Publié le 21/08/2025 13:28
Temps de lecture : 1min
Le secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal, le 29 avril 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Ce sont des cadres du parti Renaissance qui l’ont révélé à franceinfo jeudi 21 août : Gabriel Attal, qui ne cache pas ses ambitions pour 2027, fait travailler le parti qu’il dirige sur la légalisation d’une gestation pour autrui (GPA) éthique.
Ce travail se fait au sein d’une nouvelle convention thématique. Lancée cet été, elle porte sur les “nouvelles fragilités”. Différentes questions sont abordées comme celles des mères célibataires, les nouvelles familles, la pauvreté, l’exclusion ou encore la lutte contre la solitude. “Gabriel Attal ne veut pas de tabou dans nos réflexions, sans préjuger de nos décisions”, affirme à franceinfo un cadre.
Les participants à cette convention rendront leurs conclusions à l’automne. Renaissance prendra ensuite position sur la GPA éthique. À ce stade, Gabriel Attal ne prévoit pas de déposer une proposition de loi. Renaissance envisage en revanche de porter le débat lors de la prochaine élection présidentielle.
La GPA éthique “fait vraiment partie de ses convictions personnelles très fortes” de l’ancien Premier ministre, aujourd’hui secrétaire général de Renaissance, assure un cadre du parti qui défend une “mesure de natalité”. Cette source soulève plusieurs enjeux derrière la gestation pour autrui, aussi appelée “maternité de substitution” : “L’égalité des droits et les questions démographiques et d’infertilité”.
La GPA éthique désigne une gestation pour autrui strictement encadrée par la loi, où une femme accepte de porter un enfant pour autrui, sans contrepartie financière.